4ème tour des quatre chapelles avec les Mamelucks de la Garde Impériale

 

Depuis quatre ans maintenant, la société des Mamelucks de la Garde Impériale organise un tour reliant les quatre chapelles présentes sur le territoire de Roux à la Bassée et de Jumet. 

Fêté le 16 août, Saint Roch est le patron des professions médicales et des animaux.  Lors du tour, une bénédiction des animaux sera accomplie.  Quel sens cela a-t-il dans notre église?

Quand on fait une bénédiction, on signifie que « Dieu dit et veut du bien ». A travers la bénédiction des animaux, on peut souligner et prendre conscience de tout le bien que l’homme reçoit à travers la compagnie des animaux. Ceux-ci, nous le savons, nous donnent beaucoup d’affection.

L’animal est un compagnon essentiel qui peut tenir une place très importante dans la vie des femmes et des hommes. Ce moment où l’on bénit les animaux, c’est un peu leur rendre hommage, on leur rend tout l’amour qu’ils nous donnent au quotidien.  Il y a quelque chose de très profond dans la relation qui nous unit à eux. C’est dans ce sens que la bénédiction est réalisée.

La légende de saint Roch

La légende de saint Roch

Roch naquit à Montpellier vers 1340 et il mourut à Voghera en Italie vers 1376/1379; seul fils d’un consul de la ville et d’une mère nommée Libère. Orphelin très jeune, il fut confié à son oncle. Il étudia probablement la médecine car, pour soigner un bubon, il utilisait une lancette, instrument utilisé par les médecins de la ville (Montpellier possède depuis 1141 des écoles de médecine). À sa majorité, il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome, probablement par le chemin des Lombards (aussi appelé camino francescano ‐ chemin des Franciscains ; c’est une partie de la via Francigena).

Il s’arrêta en plusieurs villes d’Italie atteintes par la peste noire et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Roch finit par attraper lui‐même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l’animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu’il put ainsi secourir. Voilà pourquoi, pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : c’est saint Roch et son chien.

Quand il revint dans sa patrie vers l’âge de trente ans, Roch était défiguré par les mortifications qu’il avait subies. À Milan, déchiré par une guerre civile, il fut pris pour un espion et jeté au cachot. Par humilité, il y demeura incognito et périt de misère vers 1378, ses concitoyens ne s’étant rendu compte que trop tard de leur méprise. Le corps de Roch fut transporté dans la ville de Venise.

Extrait du livre « Vie, Légende et Miracles de Monseigneur saint Roch » d’après Jehan Phélipot (1494)

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