Histoire de Sœur Maria : un parcours d’humanité sur la route de l’Evangile.

Sœur Maria, un parcours d’humanité sur la route de l’Evangile.

Sœur Maria Rybak est décédée le 19/09/2019, à l’âge de 89 ans.  Sœur de la communauté des Dominicaines, elle a été très active au sein de notre doyenné de 1973 à 1997.  D’origines françaises, Sœur Maria est née à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), d’un père polonais et d’une mère tchèque, et a vécu dans une famille de mineurs, dans les corons. C’est à 16 ans, après son certificat d’études, qu’elle part rejoindre les sœurs Dominicaines de Saint-Jean-de-la-Ruelle, au Cèdre. Elle a prononcé ses premiers vœux en 1951, et ceux perpétuels en 1956.  En 1997, elle retourne  à Saint-Jean-de-la-Ruelle où elle sera très active au sein du comité de jumelage, du conseil de quartier et de la commission communale d’accessibilité afin de mener des actions auprès des personnes handicapées. 

Étant revenue dans nos contrées pour y finir sa vie, dans cette communauté qu’elle avait si bien servi, elle  s’est engagée au sein du clocher de Roux où elle a encore témoigné de l’amour de Jésus Christ auprès  des personnes âgées et de nous tous.

A l’occasion de ses noces de diamant en octobre 2011, Sœur Maria a  rédigé ce petit fascicule en guise de témoignage de sa vie chrétienne à la suite de Jésus Christ.  Nous vous proposons de lire ces quelques pages qui vous permettront de découvrir d’un peu plus près celle qui nous a côtoyés si longtemps au service de nos communautés. 

Fascicule à télécharger en PDF :

Histoire de Soeur Maria Rybak 

 

Ils sont nombreux les bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux et qui n’ont pas laissé d’image, tous ceux qui ont depuis des âges aimé sans cesse et de leur mieux autant leurs frères que Dieu!  Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l’humble classe, ceux qui n’ont jamais eu l’extase et n’ont laissé d’autre trace qu’un coin de terre ou un berceau.

37Ils sont nombreux ces gens de rien, ces bienheureux du quotidien qui n’entreront pas dans l’histoire, ceux qui ont travaillé sans gloire et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain. Ils ont leurs noms sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières, mais ils sont dans le cœur de Dieu. Et quand l’un d’eux quitte la terre pour gagner la maison du Père, une étoile naît dans les cieux.

Robert LEBEL

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