La fête de la « Tous Saints »
Les origines d’Halloween et de la Toussaint
Si dans beaucoup de contes, de légendes, de traditions issues de différents pays du monde, on trouve des « histoires » qui peuvent avoir des points communs avec la Toussaint (la mort, les esprits, la rencontre avec les vivants…), il ne faut pas pour autant tout confondre.Ainsi, la fête d’Halloween qui précède la Toussaint parle de mort. Mais elle n’a pourtant rien en commun : la Toussaint est une fête catholique fêtant les saints disparus et tous les morts ; alors qu’ Halloween est une fête celtique qui a été largement adoptée aux États-Unis.
Halloween est une fête celtique qui a voyagé outre-Atlantique lors de l’émigration des nombreux Irlandais à l’époque de la grande famine du milieu du 19ème siècle. Cette fête folklorique anglo-saxonne est issue de la fête religieuse celtique de Samain. Vers le 3ème siècle avant Jésus-Christ, le monde celte vénérait un prince de la mort du nom de Samhain. En son honneur, un festival de la mort était régulièrement célébré annuellement le soir du 31 octobre.
La Toussaint est une fête catholique établie et célébrée en l’honneur de tous les saints connus et inconnus. L’origine de la Toussaint remonte au 5ème siècle. Une fête dominicale célébrée une fois par an après la Pentecôte, en l’honneur des martyrs et des saints existait déjà dans l’église. C’est seulement au 8ème siècle que la Toussaint fut célébrée à la date du 1er novembre, et le jour des Morts consacré aux défunts le 2 novembre. La Toussaint étant un jour férie, c’est naturellement que les familles choisissent de se rendre au cimetière le jour de congé, alors que le jour des Morts le lendemain serait plus approprié.
Le jour des Morts
Le 2 novembre, après avoir célébré tous les saints, nous prions en Église pour nos défunts. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est, pour nous chrétiens, l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. Pour signifier cela, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.
Ce qu’il faut en retenir.
L’amour porté à nos chers disparus ne se mesure pas à la visite rendue sur la sépulture ou aux chrysanthèmes déposés sur la tombe même si c’est l’occasion de le « manifester », de le « matérialiser ». Cet amour se mesure, comme pour l’Amour de Dieu, à l’entretien d’une pensée régulière dans notre esprit et dans notre cœur. Tant qu’il y aura un seul être sur la terre pour penser à un défunt, un être cher disparu, celui-ci reste parmi nous, en nous et avec nous car il partage déjà la sainteté de Dieu.
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