La messe de rentrée pastorale en images

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C’est ce dimanche 22 septembre 2019 qu’a eu lieu notre messe de rentrée pastorale, suivie du repas de rentrée à la salle paroissiale de Jumet Gohyssart.

La célébration a commencé avec la procession d’entrée où une quinzaine d’enfants ont assuré les fonctions de servants d’autel de manière sérieuse et recueillie.  Nous les remercions d’avoir su permettre à la messe de se dérouler dans le respect de la liturgie.

La chorale a su, comme à l’habitude,  choisir les chants liturgiques porteurs de sens pour nous aider à soutenir la prière de l’assemblée. Nous les en remercions encore.

La célébration était présidée par nos deux prêtres, le curé Lucien Pharel Massengo et le vicaire Gérard Ilunga, ainsi qu’un autre prêtre l’abbé Barthélémy Binia, du Diocèse de Limoges en visite chez nous.  Pour rappel,  notre cher abbé Gérard ayant officié  dans ce diocèse avant de nous rejoindre à Jumet.

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Durant son homélie, notre curé l’abbé Lucien Pharel a voulu attirer l’attention sur un des points souligné dans le Carnet de Route que notre Unité Pastorale Refondée Sainte-Marie-Madeleine s’est donné pour les trois années à venir :  l’appel à une « conversion pastorale », qui, je cite : « permette de retrouver un art de célébrer l’Eucharistie dominicale qui nourrisse profondément la vie d’hommes et de femmes qui cherchent à rencontrer le Christ et à vivre de lui durant la semaine ». 

 

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Afin que l’Eucharistie dominicale soit vécue comme le cœur de la foi chrétienne et la célébration essentielle d’une communauté chrétienne, notre curé a attiré l’attention des fidèles issus des différentes communautés de sa paroisse sur les mauvaises interprétations de certains gestes liturgiques posés lors de la messe.  Tout en  ayant soin d’insister sur le fait que chaque chrétien, en âme et conscience, est invité à poser les gestes dont il a parlé selon son cœur et selon ses propres facultés physiques. 

 

 

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De quels gestes s’agit-il?

  • L’Église conseille de rester à genoux durant toute la consécration et de se lever après la réponse :  « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ». Et ce, à moins que leur état de santé, l’exiguïté des lieux ou le grand nombre des participants ou d’autres justes raisons ne s´y opposent…
  • Après que l’assemblée a conclu en disant « délivre-nous du mal », le prêtre doit pouvoir développer cette demande faite à Dieu en disant : « Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur ».  C’est seulement après cette formule que l’assemblée est invitée à prononcer cette formule :  « car c’est à toi qu’appartienne le Règne, la Puissance et la Gloire pour les siècles des siècles. Amen »
  • A la fin de la prière eucharistique, seul le prêtre peut réciter la doxologie « Par lui (le Christ), avec lui et en lui… ». Et les fidèles répondent solennellement « Amen »
  • Par signe de profond respect de la part de celles et ceux qui conçoivent la présence réelle du Christ
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    dans l’Eucharistie, il est demandé par l’Église, un jeûne eucharistique d’une heure avant la communion?  Celui-ci consiste à se priver de nourriture et de boisson, tout en sachant que l’eau et les médicaments ne font pas partie de ce jeûne.   Cette attitude permet, selon l’Église, de se préparer correctement à recevoir le Seigneur.

  • Enfin, concernant le signe de la paix échangé entre les fidèles, notre curé a cité le pape Benoît XVI qui dans son exhortation apostolique « Sacramentum Caritatis » écrivait :  « Durant le Synode des évêques, il a paru opportun de modérer ce geste, qui peut prendre des expressions excessives, suscitant un peu de confusion dans l’assemblée juste avant la Communion ».  Ce signe de la paix doit donc être exercer avec une certaine retenue…
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Il a clôturé son homélie en rappelant que la catéchèse est l’affaire de tous les chrétiens et qu’elle se joue dans tous les rassemblements que les chrétiens opèrent.  Le cheminement chrétien se réalise tout au long de l’existence, dans tous les actes de la vie et dans tout rassemblement au nom du Christ.

 

 

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Nul doute que ces recommandations faites par notre curé provoqueront  de nombreux commentaires et nourriront la réflexion de nos communautés pour, espérons le,  atteindre le but recherché énoncé dans notre carnet de route : « retrouver un art de célébrer l’Eucharistie dominicale qui nourrisse profondément la vie d’hommes et de femmes qui cherchent à rencontrer le Christ et à vivre de lui durant la semaine. »

 

Après l’homélie, les familles ayant demandé le baptême pour leur enfant ont été présentées à l’assemblée, elles ont manifesté leur volonté d’aimer et d’éduquer chrétiennement leurs enfants.  Ce fut un moment de vie communautaire intense qui s’est clôturé par de chauds applaudissements de ces chers enfants et de leur famille par l’assemblée.

Au moment de la prière eucharistique, notre curé nous a demandé de prier pour Soeur Maria Rybak qui a rejoint notre Seigneur. Merci à elle pour son engagement au sein de notre communauté durant de très longues années.

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Le moment de l’Eucharistie étant arrivé, nos prêtres ont accompli cette « action de grâce » en posant des paroles et des gestes emprunts d’un profond respect et d’une grande profondeur.  Afin que nous puissions mieux saisir la grandeur et la beauté de ce sacrement que Dieu nous a donné et redonner ainsi tout son sens au mot communion.  C’est ce que nous rappelle la lecture de la première lettre aux Corinthiens (10, 16-17) :  « Frères, la coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. »

 

Après avoir rendu hommage à notre animateur en pastorale Jean Manzenza qui a décidé de prendre une pension bien méritée, notre curé nous a souhaité une bonne année pastorale.

Le repas de rentrée a, quant à lui, réunit plus de 120 personnes dans la salle paroissiale autour d’un menu succulent. 

Mille mercis  aux nombreuses et aux nombreux bénévoles qui ont mis sur pieds ce repas depuis de si longues années!

Claudio Marini, membre de l’EAP.

 

 

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