Dans la religion catholique, le 1er novembre, nous les croyants, nous fêtons la Toussaint. Cette fête n’a rien à voir avec la fête d’Halloween qui s’est de plus en plus imposée dans nos contrées. La Toussaint est une journée dédiée spécialement à honorer et prier tous les saints reconnus par l’Église catholique, y compris toutes celles et ceux dont la sainteté n’a pas été officiellement proclamée mais qui vivent aujourd’hui « par, avec et en Dieu » dans la communion des Saints.
Le lendemain, le 2 novembre, les croyants célèbrent le jour des morts. C’est une journée dédiée à la prière et à la commémoration de nos chers défunts.
Nos familles profitent du jour férié de la Toussaint pour faire la tournée des cimetières afin d’honorer leurs morts. C’est une occasion spéciale de prier pour eux en famille.
En ces jours, alors que chacun de nous s’apprête à se recueillir, n’oublions pas de joindre à nos prières toutes les victimes de la barbarie des hommes à travers le monde.
Rendons hommage et portons dans nos prières toutes ces vies perdues ; pensons à ces enfants, ces femmes, ces hommes, tous morts en victimes innocentes de conflits qui, trop souvent, les dépassent et nous dépassent. Pensons aux populations de l’Ukraine, de la Syrie, du Yémen, de l’Afghanistan, d’Israël et de Palestine, ou celles qui sont soumises aux actes terroristes ou à la famine au quotidien, et encore bien d’autres… La liste des tragédies est beaucoup trop longue.
Aujourd’hui, après la guerre d’Ukraine (qui est toujours en cours, ne l’oublions pas) ; nous sommes confrontés à la tragédie en Israël et en Palestine, dans la bande de Gaza.
Il est essentiel de prendre un moment pour honorer et pleurer les vies perdues de chaque côté de ce conflit douloureux. Chaque personne décédée est une tragédie, et chaque vie a de la valeur. Nous devons nous rappeler que derrière les chiffres et les statistiques se trouvent des individus avec des rêves, des espoirs, des familles et des amis… Ces pertes humaines sont déchirantes, et il est important de reconnaître la souffrance qu’elles causent.
Gardons à l’esprit qu’aux yeux du VRAI DIEU chaque vie compte, quelle que soit son origine, sa religion, sa nationalité ou son orientation sexuelle. La violence ne peut jamais être la solution. Prions ardemment pour que l’esprit de Dieu touche celles et ceux qui doivent faire prévaloir la paix et la réconciliation dans cette région déchirée par le conflit.
En cette période de deuil et de douleur, n’hésitons pas à exprimer notre solidarité avec toutes celles et ceux qui souffrent et prions pour qu’un avenir de coexistence pacifique puisse finalement émerger. La paix et la compréhension mutuelle sont les seuls moyens d’honorer véritablement la mémoire des disparus et de créer un avenir meilleur pour tous.
Prions encore pour que les dirigeants de ces pays œuvrent dans cet esprit de paix et de réconciliation. Le cycle de la violence et de la haine ne pourra être rompus que par des discussions constructives, par la compréhension mutuelle et par un engagement en faveur d’une paix durable qui se fait attendre depuis si longtemps. Chaque vie perdue doit leur rappeler l’urgence de rechercher des solutions pacifiques pour mettre fin à ce conflit persistant.
Que la mémoire des défunts nous rappelle la nécessité d’œuvrer pour un monde plus pacifique, où les différences sont respectées et où la vie humaine est protégée. En ces temps sombres, prions pour que la lumière de l’espoir et de la réconciliation touche toutes ces familles endeuillées afin qu’elles puissent honorer la mémoire des victimes et prévenir de futures tragédies.
Claudio
Poster un Commentaire