La fête de notre unité pastorale : Notre-Dame au Bois à l’honneur.

L’Ascension

L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques.  Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa Résurrection, son élévation au ciel.

C’est cette période qui a été choisie pour fêter notre unité pastorale Sainte Marie Madeleine.  En effet, la fête de Notre Dame au bois a été choisie comme fête de notre Unité Pastorale depuis quelques années.  Mais elle existe depuis des temps lointains. Vous pourrez découvrir d’où vient cette tradition qui a traversé les siècles en fin d’article.

Et aujourd’hui …
C’est durant le long week-end de l’ascension, du mercredi 9 mai eu dimanche 12 mai que s’est déroulée la fête de l’unité pastorale Sainte Marie Madeleine.  La chapelle Notre Dame au Bois a été à nouveau au cœur de la fête avec un programme réparti sur cinq jours.  moment phare de cette fête: la procession le jour de l’ascension.  Le jeudi 10 mai la messe a réuni près de deux cent personnes.  A la fin de la messe la vierge a quitte l’église de Jumet Gohyssart pour rejoindre la chapelle en procession. La Vierge pèlerine a fait procession avec sainte Barbe (portée par les mineurs), sainte Marie Madeleine (portée par les archés de Heigne),et bien sûr, la Vierge de Gohyssart (portée par des membres de l’UP). 
La fête s’est déroulée durant tout le week-end et nombreux ont été les visiteur.se.s.
Le dimanche 12 mai, une messe en plein air a été proposée aux paroissien.nes de nos différents clochers, celle-ci a été suiviez d’un bon dîner préparé par les amie.e.s de la chorale de Gohyssart.
Rendez-vous est pris pour l’an prochain!
 
 
 
 
 
Un peu d’histoire.
Nos régions étant par le passé couvertes de forêts, les défrichements vont s’y succéder, et différents lieux vont conserver dans leurs dénominations une référence à ces anciens bois : Lodelinsart, Ransart, Sart-les-Moines, Sart-Culpart, Sart-Allet, Sart-Saint-Nicolas, Sart-les-Moulins, Sart-Dames-Avelines…
A Gohyssart, la zone comprise entre les rues Emile Strimelle et Alfred Georges (Marchienne-au-Pont) est toujours boisée au XVIIIième siècle ; plusieurs puits de mine s’y trouvent.
Gohyssart est un hameau, ne comptant que quelques habitations. Dans le bois au sud de ce hameau, une modeste potale en bois est accrochée à un arbre. Une petite représentation peinte sur bois de la Vierge y prend place : Notre-Dame de Grâce. Elle est la copie réduite de l’icône de style byzantin de Notre-Dame de Grâce, conservée dans la cathédrale de Cambrai et peinte, selon la légende, par Saint Luc lui-même. Cette image de la Vierge Eleousa ou « de la tendresse » est aujourd’hui conservée dans l’église de Jumet-Gohyssart.
Déjà hébergée dans une potale, elle est donc antérieure à la construction de la chapelle de Notre-Dame au Bois.
Vers 1730, un individu traverse la forêt ; il ne le remarque pas, mais il se dirige vers un ancien site houiller où se situe un trou de fosse béant. Continuant sa marche, l’homme tombe dans le puits de mine ; par chance, un bois de travers situé dans le puits stoppe net sa chute. Bloqué dans la fosse, constatant sa posture et conscient qu’il risque de s’écraser au fond du puits, le malchanceux implore Notre-Dame de Grâce, dont la potale se situe à proximité des lieux. Il arrive finalement à s’extirper et à regagner la surface, sans graves blessures. Persuadé qu’il ne doit son salut qu’à l’intervention de la Vierge, il se promet d’ériger une chapelle digne de ce nom en l’honneur de Notre-Dame. Une dizaine d’années plus tard, vers 1740, l’image peinte de la Vierge quitte sa potale pour une nouvelle chapelle, érigée dans la forêt en matériaux durables, à proximité du lieu où le rescapé tomba dans la mine.
La chapelle devient un lieu de pèlerinage, mais également un but de promenade pour les habitants de la région ; on s’y rend à pied à travers champs et bois lors de quelques temps libres.
En 1757, le jour de l’Ascension, une ducasse est instaurée et se déroule à côté de la chapelle. Elle devient rapidement l’une des plus courues et des plus importantes de la région.
Source : charleroi-decouverte.be | Notre-Dame au Bois / F. Dierick
 
La ducasse du Bos.
La ducasse du Bos est née et ne cessera de connaître un succès certain. Témoin de sa renommée, Jacques Bertrand lui consacre vers 1860 une chanson : « El ducasse du bos » (voir les paroles en fin d’article). Instaurée en l’honneur de Notre-Dame, on y trouvait notamment des marchands de chapelets, de médailles diverses et d’images pieuses ; mais la ducasse se voulait également festive. On venait de loin pour s’amuser sur ses manèges, pour y danser et s’amuser. La ducasse était originellement située autour de la chapelle, mais va s’agrandir jusqu’à finalement gagner le centre de Gohyssart à ses plus belles heures. Plusieurs rues sont barrées, et à une époque, les tramways ne circulent plus rue de Marchienne le jour de l’Ascension. Les années 1980 marquent le déclin de la ducasse.
A côté de la chapelle de Notre-Dame au Bois se situe aujourd’hui une potale. Celle-ci provient de l’ancien mur d’enceinte du charbonnage d’Amercoeur, situé en face du cimetière de Gohyssart. Elle remonte au XVIIIième siècle et est dédiée à Saint-Hubert ; la statue qui s’y trouve n’est malheureusement plus celle d’origine.
Source : charleroi-decouverte.be | Notre-Dame au Bois / F. Dierick
 
 

 

 

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